Risque et types d´investisseurs

Le mot risque vient du latin riscare qui signifie “courir vers le danger”, c’est-à-dire risquer et oser. Le concept peut être exploré sous différents angles, mais dans cet article, la mise au point sur le risque financier en tant que facteur clé du comportement des investisseurs.

Le risque est le degré d’incertitude concernant la rentabilité d’un investissement. Il existe donc une relation causale entre rentabilité et risque, et c’est à l’investisseur de définir le niveau de risque qu’il est prêt à assumer en échange d’un profit potentiel plus ou moins favorable. Le potentiel est synonyme d’incertitude sur le rendement.

Le profil de l’investisseur peut être divisé en trois catégories: i) amoureux; ii) modéré; et, iii) réticent. Aucun des profils n’est permanent, car les investisseurs modifient leur comportement en fonction du niveau de “confort” qu’ils reconnaissent sur le marché.

L’investisseur qui aime le risque a un appétit pour les investissements à haut risque (association avec le potentiel de profit-causalité); par conséquent, ce type d’investisseur préfère risquer même avec la possibilité d’une perte importante par rapport à un gain plus important que le moment. Leur répartition d’actifs suppose un poids plus important des actions (ou instruments similaires) par rapport aux obligations, car ils ne craignent pas les fluctuations du marché. Votre objectif est la rentabilité. L’investisseur modéré, quant à lui, cherche à équilibrer ses investissements par le biais de quelques investissements audacieux; c’est-à-dire qu’il prend des risques, mais sans renoncer à sa sécurité (au moins théorique). Sa répartition d’actifs est généralement équilibrée entre actions et/ou assimilés versus obligations.

Dans le cas de l’investisseur conservateur, il est totalement averse au risque. Cette hypothèse est basée sur le besoin de sécurité (voir la pyramide de Maslow). Par conséquent, il est d’usage pour un investisseur « junior » d’assumer ce comportement et de ne jamais abandonner ce qui est sûr. Cet investisseur est moins disposé à prendre des risques, même si cela signifie que sa rentabilité sera moindre. Pour cet investisseur, il est préférable d’obtenir un rendement réduit plutôt qu’un risque de perte. Sa stratégie normative est de monétiser via des applications à faible rendement continu (par exemple les obligations). Bref, il investit dans des instruments financiers à risque nul (ou du moins théorique).

L’inexistence du risque en soi est une erreur, car tout investissement et/ou instrument financier traduit un certain niveau de risque. La différence réside dans le niveau de risque que l’investisseur accepte de prendre.